Eclosion d’une fleur – Régis Batrel – extrait

Eclosion d'une fleur

Lise revient avec deux sodas. Ils en ont à peine avalé une gorgée que John s’approche de ses lèvres. Lise n’attendait que ça. Elle se prête à ce baiser sensuel, les langues partent dans un ballet voluptueux qui emballe les sens de deux complices. John sent son sexe se raidir, Lise goûte la sensation humide de l’instant. Il caresse sa joue d’une main, l’autre se promène sur sa cuisse. Elle a passé une main dans son dos, l’autre est posée sur sa cuisse. John descend doucement sa main vers son cou, arrive sur le haut de son sein, il n’ose la brusquer, mais l’envie est trop forte, il veut être possesseur de son mont soyeux. Il descend un peu plus pour, enfin, à pleine main, palper cette ravissante, et généreuse colline. Son téton pointe d’envies, le souffle de Lise s’accélère, sa main se rapproche du phallus de l’explorateur. Elle le sent, dur, très dur, à travers ce jeans, et n’a qu’une envie, le libérer de sa prison. Mais elle n’en fera rien : pour qui la prendrait-il ? Elle sent sa cyprine envahir ses vallées, son ventre se tend, elle veut être posséder. John a, d’une main, dégrafer le soutien-gorge, il navigue du sein gauche au sein droit, sa main sur la cuisse a atteint le Mont de Vénus, mais le jeans le gêne, il aimerait tant sentir son cratère brûlant. Tout en l’embrassant, il déboutonne son corsage, puis son pantalon ; Lise en fait de même, ils sont sur le même bateau. Ils alternent leurs baisers de regards admiratifs, à chaque intervalle, un habit est ôté. Lise, plus rapide, découvre son sexe en érection, la forme, la longueur, et la grosseur lui plaisent. John en arrive au retrait du string, il découvre enfin le secret de son corps. Ses seins sont lourds, droits, fiers, avec des aréoles rosées et des tétons vifs, vaillants ; son ventre est plat, ni musclé, ni flasque ; son Mont de Vénus est bombé, tel qu’il les aime, sa vallée est luisante, et son bouton de rose est encore caché au cœur de cette claire forêt. Nus, ils se rasseyent l’un à côté de l’autre, s’embrassent fougueusement tout en se caressant. Lise a saisi son obélisque, examine sa hampe, de haut en bas, son pouce, de temps en temps, s’attarde sur le prépuce, elle glisse volontairement sur ses testicules, elle est un peu gauche, mais John semble apprécier. John a investi son intimité, ses doigts experts jouent du bourgeon aux lèvres du désir, ils s’humidifient de la rosée estivale, ils entrent et sortent de ce jardin torride. Son autre main sillonne sa poitrine, la tâte, la pétrit, la frôle, la malaxe. Il se retient, déjà, de ne se laisser aller, son érection est si forte qu’il pourrait exploser. Il constate aussi que Lise a plein d’attraits, elle est sensible des seins, du clitoris et du vagin. Aujourd’hui, il ne testera pas son anus, non qu’il n’en a pas envie, mais elle lui avait dit au téléphone être totalement vierge de ce côté. Alors, il s’applique sur ces zones si sensibles, va et vient, vient et va, au gré des soubresauts que délivrent Lise. La charmante ne ménage pas non plus ses efforts, accélérant, et freinant, la masturbation de son amant. Les langues s’enhardissent, John parcourt ses lèvres sensuelles, Lise sort sa langue, priant être sucée. Sans mot dire, Lise commence à s’allonger, tout en maintenant son dur jouet, bien serré dans sa main. John suit le mouvement, s’allonge près d’elle, les doigts toujours occupés à goûter monts et vallées.

Très tendrement, mais comme une prière, Lise lui glisse à l’oreille :

– Viens en moi, j’ai trop envie, je n’en peux plus…

John n’en demandait pas tant, il attendait ce moment depuis des semaines, et il a très envie de se noyer dans cette douce chaleur que ses doigts connaissent déjà. Lise se met totalement sur le dos, ouverte, prête à offrir et à s’offrir à cet homme qui est si doux, attentionné, mais plein de vigueur. Si John n’aime pas particulièrement la position du « missionnaire », mais il pense que, pour une première fois, c’est idéal. Ça lui permet de voir ses seins, son ventre, son sexe, et son charmant visage.

Il se place tendrement entre ses cuisses, qu’elle écarte lentement, il commence à se rapprocher d’elle, son sexe frôle le sien, très humide, il veut l’embrasser, encore, et encore. Elle ne demande que ça, cette femme est une romantique, elle le prend par la tête, rapproche ses lèvres des siennes, et le ballet lingual reprend. Lire la suite

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