Je reste dans les WC messieurs pendant un petit moment. Je ne sais pas combien de temps, à vrai dire. J’ai besoin de réfléchir…
Non! Je ne peux pas avoir eu direct un coup de foudre! C’est impossible! Non… Si ça se trouve, elle sera partie avec sa bande de copines quand je reviendrai dans la salle… Allez Lucas! Ressaisis-toi! Tu dois l’oublier. Il le faut. Tu n’as pas le choix.
Au même moment, dans les WC dames…
– Il est beau… qu’est-ce qu’il est beau. J’aime qu’il me regarde. Je me sens belle et désirée ainsi. Minute… Je ne serais quand même pas … par hasard?
«Amande» plonge une main dans son shorty Aubade rose bonbon en dentelle.
– Ce mec… me fait mouiller et me rend chaude comme de la lave en fusion. Et dire qu’il ne m’a pas fait quoique ce soit! Quand on s’est regardés, j’avais raison: il y avait bien ce quelque chose entre nous même si ça n’a duré qu’une poignée de secondes. Il est beau, qu’est-ce qu’il est beau… Et ses lunettes… Et sa démarche puissante… Et ses belles épaules… Je le déshabillerais bien et lui planterais bien mes ongles dans sa chair… Oh oui! Je ferais bien des cochonneries avec lui…
Je fais mes besoins, côté hommes.
Elle fait ses besoins, côté femmes, et se nettoie vite fait à l’aide d’une lingette intime.
Je sors des WC hommes et vais vers le lavabo mixte des toilettes pour me laver les mains.
Elle sort des WC dames et va vers le lavabo mixte des toilettes pour se laver les mains et pour vérifier si son maquillage n’a pas coulé.
«Viens on s’aime/On s’en fout/De leurs mots/De la bienséance/Viens on s’aime/Et c’est tout/On f’ra attention dans un autre vie…»: plusieurs chansons ont été diffusées, et c’est au tout maintenant du dernier tube de la nouvelle valeur montante de la chanson française du nom de Slimane de passer sur la FM.
Au moment où je m’apprête à quitter les toilettes, qui je vois?… Ma petite blonde aux yeux très clairs! Je m’apprêtais à faire un mouvement vers la clenche de la porte, mais la jeune femme se met soudain en travers de mon chemin.
– Excusez-moi, mademoiselle, mais j’aimerais sortir des toilettes, s’il vous plaît, et vous… vous m’en empêchez.
– Excusez-moi mais si je n’en ai pas envie, moi?
– Pardon??? Vous plaisantez, j’espère?
– Vous croyez que je suis en train de plaisanter, là?
– Écoutez…
– Taisez-vous! Vous, écoutez-moi! C’est vous qui allez m’écouter! Vous m’avez dévorée des yeux toute à l’heure. Ne dites pas le contraire! J’ai vu vos yeux dans les miens, je les ai vus s’y perdre. Ne mentez pas! Qu’aviez-vous en tête?
– Mais rien, voyons!
– Vous mentez! Vous rêviez de vilaines choses? De vilaines choses avec moi?? De votre visage entre mes cuisses? De vos mains sur mes seins? De vos lèvres sur mes seins? De votre queue en moi? Ne mentez pas!
– Je… Je…
– Ne mens pas! Toi, avec tes lunettes… Moi j’ai envie de vilaines choses avec toi.
Mais qu’est-ce qui lui prend de me tutoyer, comme ça, on ne se connaît ni d’Ève, ni d’Adam!
Elle me prend la main, me fait relever l’ourlet de son chemisier blanc en soie et aux boutons de nacre, glisse nos mains à l’intérieur de son jean, sous la dentelle…humide de son sous-vêtement, contre son clitoris, fait mes doigts effleurer puis taquiner puis masser ses grandes lèvres avec mes doigts.
Dans le même temps, nos lèvres se rencontrent. Premier baiser… Baiser violent, baiser mouillé. Nos langues dansent ensemble un tango labial, buccal, lingual… sensuel. Nous émettons des bruits de plaisir. nos deux voix s’unissent. J’aime ce baiser.
– Ça, c’est toi. C’est ton regard qui m’a rendu et me rend encore toute chose. Tu le sens mon liquide d’amour sur tes doigts? Tu le sens chaud et doux sur ta peau? Je mouille pour toi. Et… je n’ai pas envie que mon désir reste insatisfait.
Elle me prend de nouveau la main et la mène hors de son jean. Elle me fait de nouveau relever l’ourlet de son chemisier. Je le lui enlève.
Surprise… Elle est nue sous son chemisier. Elle a une peau de lait, pâle, crémeuse. Son nombril n’est pas orné d’un piercing. Son ventre est plat. Elle me prend un main et la pose sur son sein droit.
– Tu les aimes, mes seins? Mes petits seins… Enfin, pas si petits que ça.
Ses seins sont parfaits pour mes mains. Ils sont en forme de poire. Ses tétons pointent de désir. Elle a de beaux mamelons aux aréoles roses. Je… les… aime.
– Tu vois comme ils pointent? C’est toi qui me rends folle de désir.
Ni une, ni deux: d’un doigt, j’effectue un mouvement de haut en bas sur le téton droit alors que je prends avec précaution son sein gauche dans la paume de mon autre main. Sa respiration en devient plus saccadée. C’est alors que je donne un, puis plusieurs petits coups de langue sur le téton gauche tandis que je titille celui de droite de mon doigt. Elle en gémit, et en halète.
Mes lèvres prennent le relais de ma langue sur le sein gauche. Ses tétons n’en sont que plus dressés encore. Elle commence à prendre son pied, je l’entends aux chants d’amour qui jaillissent de sa gorge. Ainsi donc, je peux la faire jouir rien qu’en me focalisant sur sa poitrine menue? Intéressant… Mais… Ne dit-on pas que le plaisir est plus intense que lorsqu’il est différé? Je me fais pervers, et je remonte… Je remonte en direction de son front, de ses oreilles. J’en profite pour lécher et mordiller ses lobes. Puis c’est autour de son nez, de ses joues, de ses lèvres au goût pêche. Hmmm… Je tombe raide dingue de son gloss qui rend ses lèvres plus brillantes et plus délicieuses encore à goûter, de sa mâchoire et de son menton où je dépose de tout petits baisers légers, de son cou que je lèche jusqu’à atteindre un point sensible qui la fait tanguer et presque voyager au septième ciel.
– Encore! S’il te plaît… Encore! Je vais… Je vais jouir! S’il te plaît… Je veux jouir! Reviens sur mes seins et occupe-toi en comme ils le méritent! Je veux que tu les aimes. Je veux sentir tes lèvres et ta langue sur moi…
Les hauts-parleurs du café, eux aussi présents jusque dans les toilettes, diffusent She Drives Me Crazy du groupe Fine Young Cannibals. Par-dessus la voix du chanteur, je chantonne en français: «Je vais te rendre folle, hou hou…»
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