Cette petite rousse qui se jette sur mon sexe

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Laura ne savait même pas à quel point elle lisait en moi comme dans un livre ouvert. Elle avait été capable de voir l’adolescent que j’avais été à travers l’homme que je suis à présent. Petite rousse âgée d’une vingtaine d’années, elle ne cherchait absolument pas à se tailler une réputation de groupie invétérée. Elle avait juste entendu parler de notre groupe, à l’époque où celui-ci commençait à faire parler de lui. Elle en pinçait pour moi dès qu’elle m’avait vu sur scène… Amoureuse de mes paroles, de nos mélodies, de notre répertoire, son travail du moment (vendeuse à temps partiel dans un magasin de vêtements) lui permettait d’assister à nos concerts. Il faut dire que nous ne sommes encore qu’une formation amateur, et que nous ne jouons que le samedi soir. Cela n’empêchait pas la jeune femme de faire des kilomètres et des kilomètres, uniquement pour venir nous voir jouer. Fan discrète du groupe depuis notre popularité somme toute relative médiatiquement parlant, Laura s’était contentée de rester dans la foule, de vibrer avec le reste du public et de chanter à l’unisson.

Petite rousse, un mètre soixante-cinq, elle était célibataire depuis peu. Ça n’avait pas été facile de se séparer de son petit copain. Il débordait d’attentions pour elle, lui préparait des petits plats, lui offrait des fleurs, lui faisait l’amour en missionnaire comme si elle était faite de porcelaine etc. A la longue, ça avait tout simplement fini par la lasser. Avec tact et avec diplomatie, elle avait fini par lui avouer qu’elle ne se retrouvait plus dans leur relation, qu’il croyait qu’il la satisfaisait mais que pour elle ce n’était plus le cas. Elle avait fini par le quitter.

Petite rousse aux cheveux longs jusqu’aux épaules, yeux couleur noisette, tout petit piercing rond sur l’une de ses narines, bouche aux lèvres pulpeuses roses-elle était tombée sous mon charme…ou bien sous celui de mon alter-ego scénique (difficile de savoir). Alors que mes trois acolytes de répét’ et de scène kiffent la vie et se lâchent sur scène, moi, je me fais discret. Je pianote les notes que l’on compose. Je me concentre sur les mots que j’ai écrits, et sur la musique que nous avons composé. J’aime ressentir en moi ce que tout cet ensemble peut susciter émotionnellement parlant. Quand j’effectue mon solo à chaque concert, c’est le mieux que je puisse faire. Ça peut paraître bizarre, mais je ne veux pas que le public se focalise sur ma personne. Essayer d’attirer son attention sur moi pendant une heure relève du cauchemar (pour moi). Laura, elle, se demandait quel serait l’effet que produiraient mes doigts sur elle, sur son corps. Si je touchais et caressais les touches de mon clavier, ainsi… Ce ne serait que pur plaisir sur elle, en elle, hmmm…

Petite rousse à la poitrine plutôt ronde et généreuse (elle était fière de son 90D), à la taille de guêpe, au ventre plat, au nombril non orné d’un piercing et au sexe épilé (bien qu’elle ait conservé un «ticket de métro» au niveau de son mont de Vénus), elle s’était jusqu’à présent «contentée» de se faire jouir à l’aide de ses doigts, de son vibro en faux cristal ou bien de son gode préféré en rêvant que je l’embrasse, la prenne dans mes bras, embrasse le moindre recoin de son corps, caresse et titille sa poitrine, la doigte, la lèche et raffole de son miel doux et chaud… Hmmm… Elle, elle se voyait rendre hommage à mes mamelons dans l’espoir de faire naître, grossir et épaissir le petit animal qui se dissimule au niveau de mon entrejambe. Elle serait honorée et fière de s’agenouiller, de me regarder dans les yeux sans lâcher mon regard une seule seconde, de me branler, de me lécher et de me sucer à sa guise et comme bon lui semble. Elle s’imaginait me faire exploser et jouir entre ses lèvres, sur sa langue, dans sa calanque rose. Elle avalerait le fruit de ma jouissance goulûment. Hmmm…

Rien que d’y penser… Elle se sentait déjà trempée, pantelante, sans même que je lui ai dit ou fait quoique ce soit. Cependant, elle n’en pensait pas moins, et avait bien un plan en tête… Heureusement que le hasard faisait bien les choses! Son amie montpelliéraine Sarah était partie en week-end avec son beau gosse de mec à Marseille. Laura avait donc demandé à Sarah si elle pouvait lui emprunter sa maison. Sarah avait accepté de bonne grâce, ravie que son amie de longue date soit dans les environs. Le hasard fait donc bien les choses, et Laura avait bien l’intention de m’offrir à elle, de réaliser ses fantasmes et de faire la lumière sur mes secrets cachés…

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