Un beau réveil chapitre 4/5

corps nu

Constance est décidément audacieuse. Avec le temps, elle n’était plus la même, mais pas tout à fait une autre non plus. Ce n’était pas du tout le cas au tout début de notre relation. Elle n’était pas du tout à l’aise avec son corps, et notamment avec sa nudité. Les premières fois où nous avons fait l’amour, elle portait quelque chose pour cacher le haut de son corps. Elle laissait sa peau
nue, en bas, mais elle exigeait que j’éteigne la lumière.

J’ai pris mon temps pour l’initier, tout doucement, sans la brusquer. Lentement mais sûrement. Face au miroir, je voulais qu’elle se regarde, qu’elle s’admire, et surtout qu’elle s’aime. Face à moi et à mon regard, je l’encourageais à assumer ses formes et ses courbes parce que, moi, j’avais envie de révéler au grand jour ce corps qui lui donnait du plaisir et qui m’en donnait à moi
aussi. Mon désir, c’était qu’elle le touche, qu’elle le caresse et qu’elle l’aime. Avec le temps, et en allant à son rythme, nous sommes allés, tous les deux, à sa découverte : je voulais qu’elle se découvre et qu’elle apprivoise les parties de son corps susceptibles de lui procurer du plaisir.

Après que nous ayons fait une reconnaissance de ces zones, je me suis focalisé sur elles, avec son aide bienveillante. Bien sûr que Constance a été quelque peu passive au début et qu’elle a laissé mes doigts la toucher, la caresser et la pénétrer. Citez-moi une seule jeune femme, aux prémices de sa vie sexuelle, qui ne l’aurait pas été ! L’étape suivante, ce fut qu’elle se masturbe ou, tout du moins, qu’elle essaie à l’aide de mes doigts qui la connaissaient de mieux en mieux. Au fur et à mesure qu’elle connaissait son corps et qu’elle avait confiance en elle, Constance n’avait ni gène ni honte à se caresser devant le miroir, ou, au lit, avec moi en tant que spectateur.

Ce fut d’ailleurs au fil de cette initiation lente mais progressive ET prometteuse que la découverte devint plaisir. Le plaisir devient jouissance. Et la jouissance… orgasme.
Son tout premier orgasme, elle se l’était procuré un matin, aux premières douceurs du printemps, avant que l’on se lève, bien avant même d’aller au travail. Constance avait de plus en plus confiance en elle, elle aimait davantage son corps et c’était devenu un véritable plaisir pour elle de le mettre en valeur. Elle se sentait belle et sexy ainsi. Nue, belle comme une Vénus, sur le dos, et
moi pas loin du tout d’elle, Constance se sentait bien. Protégée, en sécurité. Sexy dans son corps et dans sa tête. On s’embrassait. Nos bouches et nos langues se cherchaient et se recherchaient. Nous étions si intimes, dans ce lit qui était A NOUS. Ce premier lit A NOUS… Nous n’y faisions véritablement qu’un : deux visages, deux bouches, deux corps, deux sexes, au service et pour le
plaisir d’un seul et unique amour.

Au fil du temps, pour s’exciter et être excitée, Constance avait découvert le délice et le plaisir du contact de ses mains sur son corps. Une main qui caressait sa joue… Un doigt qui se posait sur ses lèvres, les pénétrait. Elle suçait son doigt. D’un mouvement que je ne saurai décrire avec des mots précis, même encore aujourd’hui, sa main posait sur sa gorge et sur son cou.
Constance n’était que sensualité. Sa main descendait progressivement. Sur la naissance de sa petite mais excitante poitrine. D’ailleurs, ses deux jolis petits seins tout mignons… JE LES AIME ! Elle les soupesait, elle les prenait dans la paume de ses mains, elle les empoignait. Elle titillait ses tétons, elle les pinçait doucement, elle les faisait se dresser et pointer. Elle se donnait du plaisir ainsi. Pour accompagner ses caresses, elle aimait bien émettre de tout petits sons : soupirs… gémissements…
cris… halètements. Ce devait être sa manière à elle pour s’exciter encore plus.

Quant à moi, je ne vous cacherai rien en vous disant que j’étais aux premières loges et que je n’en perdais pas une seule miette, que ça m’excitait, moi aussi. Sa main continuait sa progression vers le sud. Constance la posait sur son cœur : elle aimait le sentir battre. Son cœur est l’antre qui contient l’amour qu’elle a pour moi. Il est généreux, et même si le corps de Constance l’est moins que celui d’autres femmes, Constance est la femme la plus sensuelle du monde à mes yeux. Elle est la femme que j’aime. Nous ne nous disions rien. Nous nous observions. Nous nous regardions. J’étais aux premières loges, elle était dans ma ligne de mire. Constance savait l’effet qu’elle me faisait. Elle savait qu’elle m’excitait. Elle savait qu’elle pouvait compter sur moi si elle avait envie que je me rapproche d’elle… et que je la caresse. Que je sois artisan et instrument de son plaisir. A ce moment-là, elle n’avait pas encore de sextoys pour se donner du plaisir, alors… elle se servait de moi. J’en étais honoré. J’étais fier de la conduire au septième ciel.

A l’aise, et en sécurité, elle se laissait aller et céder au plaisir que lui procuraient ses caresses. Ses mains, elle les laissait dériver gentiment mais sûrement plus bas. Ça me faisait un jene-sais-quoi que de voir Constance aussi bien et en paix avec elle-même. Elle n’avait plus la moindre honte lorsqu’elle osait poser ses mains sur elle. Elle ne cherchait même plus à dissimuler le plaisir qu’elle y prenait, et pour être honnête, ça s’entendait mais ça décuplait mon excitation, à moi aussi. Au fur et à mesure que sa main descendait encore et toujours plus bas, Constance paraissait se laisser aller, lâcher prise. Par exemple, ça pouvait se voir quand ses yeux jouaient : ouverts… fermés… mi-clos. Elle avait désormais réussi à être amoureuse de son corps. A travers mon regard bienveillant… et toujours aussi amoureux, elle se lâchait et… ça me plaisait. J’étais fier d’être toujours amoureux de ce petit bout de femme.

Alors qu’elle continuait de se toucher, ses yeux glissèrent de temps à autre sur moi. Je pense qu’elle mourait d’envie de savoir si je jouissais du spectacle qu’elle était en train de mettre en scène, là, juste sous mes yeux. J’étais voyeur. Spectateur du show privé qu’elle m’offrait, et… j’aimais ça. Sa main au niveau de son pubis… Elle conservait un petit triangle de poils dont elle avait l’habitude de s’occuper avec soin. Elle y tenait à son maillot brésilien, et elle savait que je l’aimais également. Il devenait de plus en plus difficile pour elle de réprimer le désir et l’envie qui prenaient possession d’elle. Elle avait de plus en plus de mal à se calmer. La seule solution pour elle? Satisfaire son désir. Comment ? En cajolant et en câlinant son petit bouton de rose.

Ce jour-là, ce matin-là, c’était une simple petite culotte en coton, d’un blanc virginal, qu’elle portait. Elle glissait un doigt ou deux dans sa bouche, pour les rendre humides. Puis, sa main se posait d’abord timidement sur le tissu du sous-vêtement. Je ne sais pas, mais je pense que Constance avait envie de sentir la douceur de ce morceau de lingerie sur sa peau, et de la faire frotter. D’ailleurs, sa respiration n’était déjà plus la même. Elle était plus saccadée. Constance ne me regardait plus. Elle regardait sa main passer sur sa culotte, et son regard… c’était comme si elle appréhendait la suite des événements. Ça ne faisait pas longtemps qu’elle avait pris plaisir à se caresser. La douceur du contact du coton sur son abricot devait être exquise puisque je la voyais se cambrer. Sa tête partait en arrière. Elle émit un petit bruit de plaisir. Un petit bruit qui lui était propre et que je n’avais jamais entendu avant d’être avec elle. Elle savait, au même temps, que je ne perdais pas une miette du tableau pour lequel elle était en train de poser, juste pour moi. Mais je savais, moi, que c’est le plaisir qui faisait qu’elle se cambrait et qui la faisait bouger ainsi.

A un moment donné, elle s’est mise à jouer avec sa culotte et à la faire coulisser sur l’entrée de sa fente. De là où j’étais et où j’avais une vue privilégiée, il était impossible de fermer les yeux sur sa grotte d’amour qui se dilatait et qui commençait gentiment mais sûrement à mouiller. Elle en est venue ensuite à dénuder un petit peu son minou tout en conservant le petit morceau de coton qui
couvrait encore son intimité dans sa majorité. Elle fit glisser un doigt sur l’entrée de sa fente, de haut en bas, de bas en haut. Cela eut pour effet de lui faire donner de la voix. Elle a émis un autre petit son plaintif quand le bout de ses doigts a fait connaissance avec le miel qui commençait à lubrifier sa minette. Elle a ainsi commencé à effectuer de doux petits mouvements circulaires. L’une de ses mains était préposée à lui titiller le minou. Son autre main, elle avait décidé de la poser sur son sein. Deux de ses doigts en profitèrent pour pincer doucement ce téton. Elle était possédée par le désir, et succombait au plaisir qu’elle commençait à se donner.

Elle délaissa ses deux beaux petits seins tout mignons, et se lança, à corps perdu, à la quête du plaisir, celui qui fait tout oublier (ou presque) aux femmes. D’une voix proche de la supplique, elle me demanda de m’approcher d’elle. Entre deux halètements, soupirs ou gémissements, elle me supplia de m’occuper du haut de son corps pendant qu’elle continuait de se faire menotte. D’un
doigt, elle se pénétra. Elle en poussa un cri de plaisir. Ce premier cri fut suivi d’autres excitants bruits de la part de ma petite amie aux cheveux blonds et aux petits seins. Sa fente était déjà humide, mais ce fut une toute autre histoire lorsqu’elle en vint à se doigter. L’humidité de son sexe s’entendait comme si celui-ci produisait un bruit de clapotis. Elle prenait son pied, et je partageais
un peu de son plaisir car je tétais ses seins qui pointaient et qui devenaient de plus en plus fermes.

J’étais admiratif de l’érection de ses tétons.

Elle, elle n’en avait rien à faire du monde qui l’entourait, à ce moment précis. Elle se donnait du plaisir comme bon lui semblait. Ses doigts ne faisaient qu’un avec son sexe éclos. Elle n’avait pas besoin de sextoy. Ses doigts étaient son sextoy. Deux d’entre eux la pénétraient tandis que son pouce s’occupait avec attention de son clitoris.
Elle réussit finalement à obtenir son tout premier orgasme : elle avait trouvé le rythme idéal, et la combinaison de ses doigts en elle et de celui sur son bouton de rose la propulsa au septième ciel. Au moment où le plaisir intense la submergea, Constance se blottit contre moi et me serra contre elle. Elle fit un bruit de tous les diables, mais qui était le témoignage de la jouissance
suprême à laquelle elle goûtait pour la première fois en se caressant, seule. Son corps s’était convulsé, et ses yeux s’étaient révulsés brièvement. De par les contractions violentes de son vagin, semblables à des décharges électriques, son corps s’était cambré et elle s’était au final laissée retomber, le dos collé au matelas de notre lit.

Elle en sanglotait, et en a même versé quelques larmes. J’étais fier d’elle. Heureux et comblé de joie pour elle. Elle devait être fière parce que c’était la première fois qu’elle venait de se faire jouir. Pour la féliciter, je me suis collé à elle, et je l’ai gratifiée d’un doux baiser. Puis, je lui ai souri. Je lui témoignais ma tendresse, mon admiration. Mon amour, et… mon désir. Mais… j’avais envie
qu’elle me fasse partager un peu de sa jouissance. Alors, j’ai brièvement abandonné notre étreinte, et me suis placé entre ses jambes. Ma tête entre ses jambes… Les yeux encore embués suite à son orgasme dont elle peinait à émerger, elle ne voyait pas où je voulais en venir. J’ai posé mes mains sur ses gambettes, comme pour empêcher ma chérie de serrer les cuisses, et j’ai déposé un baiser sur les lèvres intimes, encore écartées, de Constance. Au contact de ma bouche sur elle, elle gémit longuement, bruyamment. Elle posa l’une de ses mains sur le sommet de mon crâne et se mit à caresser mes cheveux, comme pour me faire comprendre qu’elle aimait. Constance était fatiguée, et ce, même si nous étions le matin et que nous venions de nous réveiller. Hmmm… J’aimais son goût : un liquide doux et chaud, salin. La saveur intime de ma Constance à moi.

Nous nous embrassâmes longuement. Nous nous sourîmes. Nous étions heureux. Deux amoureux et amants, seuls au monde.

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