– Je te préviens, ma belle… Je ne répondrai plus de rien si tu veux jouer à ce jeu.
Constance, pour toute réponse, laisse promener sa langue sur mon corps. Elle part de mon cou, fait un tout-droit en faisant une halte sur ma poitrine et mes tétons, en passant par mon cœur et mon nombril, et enfin s’arrête sur mon pubis.
–Ton corps est fait pour l’amour et pour le sexe, Lucas. C’est un plaisir pour moi de le découvrir et de le redécouvrir. Si tu savais comme j’ai envie de toi!
Je soupire. Ses mots me disaient tout ce que je voulais savoir. Elle avait autant envie de moi que je n’avais envie d’elle. J’ai tendu une main vers sa tête, et j’ai essayé ainsi de caresser ses cheveux blonds, coupés courts.
– J’ai déposé les armes quand tu m’as avoué tes sentiments, mon chéri. A vrai dire… plus tu me parlais, plus tu éveillais ma curiosité, et plus tu attirais mon attention. En un sens, je… je commençais à me douter de quelque chose à force.
Constance qui lâchait les chevaux et qui me parlait de ce qu’elle peut ressentir! Je voulais jouir de ce moment unique, à discuter au lit, rien que tous les deux, ELLE et MOI.
Elle a approché son visage du mien, et nous nous sommes embrassés une nouvelle fois : bouche contre bouche… lèvres contre lèvres… souffle contre souffle… salive contre salive.
– Ça te plaît que je t’embrasse, Lucas?
Chacun de tes baisers me crie tout l’amour que tu as pour moi, Constance chérie. Tu y mets tout ton cœur.
–Hmmm…
– Ça te plaît que je sois à califourchon et que je te chevauche?
Tu es tout simplement sexy dans cette position, ma jolie Constance. Tu es déesse de notre lit.
– Peu importe ce que tu as l’intention de faire, de ME faire, pour rendre mon réveil encore plus beau, Constance… Je suis déjà tout excité. Je sais que j’aimerai et que je n’oublierai jamais.
Elle gémit. Je ne sais pas si elle s’entraîne à être sensuelle, mais si c’est le cas, ça me plaît beaucoup. C’est peut-être le plus beau son que je n’ai jamais entendu.
– Tu… vas… aimer.
Me dit-elle en délaissant ma bouche. Elle est toujours à quatre pattes, et elle est en face de moi, toujours en petite tenue sexy.
– Et ça, tu aimes?
Elle pose une main sur mon boxer, et sa main flatte tout doucement ma virilité. Ce qu’elle me fait la fait gémir au même moment où moi, je gémis, aussi.
Je ne réponds plus de rien. C’en est fini de moi. Je suis à elle.
– Je l’aime, ta queue, tu sais? Oh oui, je l’aime… Peu importe ce que je dise ou ce que je fasse, tu bandes dur pour moi.
Tu es la femme de ma vie, Constance. Je ne désire que toi. C’est pour toi que je bande.
– Continue, bébé. S’il te plaît…
Je gémis pendant que sa main continue de flatter mon sexe avec le même entrain.
– Bien sûr que je vais continuer!
Sa main se fait moins timide, plus curieuse… plus gourmande. Constance intensifie doucement la caresse.
– J’en rêvais quand on était étudiant. Je m’en donnais à cœur joie dans mon lit. Si tu savais le nombre incalculable de fois où je me suis masturbé en pensant à toi, Constance… Je rêvais que tu sois avec moi. J’essayais de m’imaginer ce que ce serait. Et je dois reconnaître que… que la réalité est bien plus délicieuse.
Je ferme les yeux, et je me concentre sur les sensations que la main de Constance me procure, et qui prennent possession de moi.
Elle braque ses yeux dans les miens.
– Tu te souviens de ces poèmes érotiques que j’écrivais quand je pensais à toi ?
– Oui, bien sûr, Lucas. C’est peut-être à ce moment-là que je me suis doutée de quelque chose. J’étais bouleversée que tu me désires, en secret.
– J’essayais d’imaginer un monde où tu serais à moi et où je serais à toi. Un monde où tu serais mienne et dans lequel je ne me lasserais jamais de te désirer. Et aujourd’hui… C’est juste… savoureux. Meilleur.
Tout en maintenant ses caresses sur mon pénis, encore couvert par le boxer qui le cache, elle dépose des baisers mouillés sur mon abdomen et sur mon pubis.
– C’est toi et moi, sur l’oreiller…
Tiens ! Voilà que Constance Moreau se la joue Joyce Jonathan, maintenant!
– Hmmm…
– Tu n’es pas d’accord, Lucas?
– Hmmm…
Ce n’est pas que je n’ai pas envie de répondre. Ce n’est pas ça du tout. Je savoure l’instant présent en fait. Comprenez-moi! La plus belle femme du monde qu’elle est, à mes yeux, est à quatre pattes, en petite tenue sexy. Elle est audacieuse, et elle tente d’incorporer de la sensualité dans tout ce qu’elle entreprend pour que je me lève et pour que l’on soit prêt et à l’heure chez ses parents.
– Tu es déesse de notre lit, ma Constance. Rien que toi.
J’ignore ce qui prend possession d’elle à cet instant précis, mais il a dû se passer quelque chose : elle braque de nouveau ses yeux dans les miens. Elle semble vouloir me dire quelque chose du genre : Je me suis faite toute belle pour toi. Je ne veux pas que tu me résistes. Je veux que ce réveil reste gravé dans ta mémoire et dans la mienne, pour toujours.
– Je ne suis pas celle que tu crois…
Et, au moment où elle prononce ces mots, ses mains agrippent mon boxer et le font descendre jusqu’à ce qu’elle me retire, et le fasse voler je-ne-sais où. Mon pénis est ainsi révélé au grand jour… Ses yeux se délectent de ma belle érection matinale.
Elle se lèche les lèvres, et sourit. Elle ME sourit. Sa tête vient à hauteur de la mienne.
Constance moule ses lèvres sur les miennes, pour un baiser passionné. Sa bouche recherche la mienne, comme affamée. Comme si sa vie et notre amour en dépendaient. Puis, elle délaisse ma bouche. Et ce jeu dure… je ne sais pas combien de temps tant elle maintient ce jeu et le suspense qui en découle.
– Hmmm… Tu es une vilaine jeune femme, dis-moi!
Elle glousse, puis ses doigts me décalottent. Ses doigts entourent mon gland et effectuent de tout petits va-et-vient pour commencer. Elle a pris possession de moi…
Ça fait à présent quelques années que nous sommes ensemble, Constance et moi. Tout comme je connais bien les zones érogènes de ma petite amie aux beaux cheveux blonds, coupés courts, et qui sont susceptibles de la mener à l’orgasme, Constance me «connaît» bien à force. Elle sait comment et où me toucher pour me donner du plaisir.
Vu qu’il n’y a pas encore cette fameuse première petite goutte annonciatrice de mon plaisir, au sommet de mon gland, au niveau de mon méat, Constance sait parfaitement qu’il faut qu’elle y aille tout doucement.
– Hmmm… Comme ça… Comme ça! Hmmm… Tu t’y prends bien, Constance… Encore! Oui! S’il te plaît…
Je gémis à chaque fois que les doigts de Constance me caressent et me titillent tout doucement. Ils forment une espèce d’anneau qui entoure mon gland.
– J’ai eu la chance d’avoir un bon professeur du sexe qui m’a enseignée beaucoup de choses utiles et… intéressantes. J’espère que tu aimes, Lucas… Je te branle comme tu me l’as appris, et…je sais que tu aimes ça…
Ah ça… Elle a raison, Constance. C’est moi qui l’ai initiée à la sensualité et aux plaisirs de la chair. C’est à moi qu’elle a offert sa virginité. Et depuis, elle n’en finit pas de vouloir apprendre… et de me donner énormément de plaisir.
– Si je te fais mal, Lucas, surtout… dis-le moi.
– Oh non, Constance. N’y pense même pas à ça. C’est tout simplement… délicieux, ce que tu es en train de me faire. Et ce ne sont que tes doigts autour de mon gland…
Je halète parce que c’est de plus en plus un supplice, au fur et à mesure que je ressens des sensations familières… et délicieuses au niveau de mon gland.
Elle gémit parce qu’elle sait dès à présent qu’elle est en bonne voie pour me mener au plaisir suprême.
– Je t’en prie, Lucas! Ne te retiens pas! J’ai envie entendre l’homme que j’aime prendre du plaisir parce que c’est moi que le lui donne. Elle me fait haleter, soupirer, gémir, en alternance. Avec constance.
– Tu es une déesse du sexe à présent, ma belle. Je n’ai pas envie de te résister. Plus jamais.
– Alors… Ne me résiste plus.
Comme quand elle a gémi quand je lui ai dit que je n’oublierai jamais le beau réveil qu’elle est en train de m’offrir, elle incorpore un peu plus de sensualité, même quand elle parle. Elle approche sa bouche de mon gland. Qu’a t-elle en tête? Va t-elle déjà me prendre dans sa belle petite bouche? Mais… je n’ai pas encore envie de jouir! Pas encore!
– Ce n’est pas ce que tu crois, Lucas. Je veux juste que ce soit encore plus agréable pour toi, et… plus jouissif pour moi. Dé-tends- toi…
Sur ce, ses lèvres s’ouvrent, et elle dépose un peu de sa salive sur mon gland. Un peu de cette salive, made in Constance Moreau, coule le long de mon membre qui s’épanouit de plus en plus. C’est pour elle que je bande et que je suis tout dur. Elle est la seule que je désire. Constance est belle, sensuelle, sexy, et je l’aime.
Elle repasse ses doigts, en anneau, autour de mon gland, mais elle commence aussi à me prendre vraiment dans sa main. Hmmm… C’est incomparable. Et ce n’est que sa main!
– Oh! Pitié, Constance… Pitié! Juste… continue! Oui! Oui! Oui! Comme ça! J’aime! Putain ce que j’aime! Continue!
– Oh oui, Lucas! Je… vais… continuer. Et tu… es… à… moi!
Je suis à elle, et je suis en train de savourer ce plaisir unique qu’elle seule sait me donner.
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