Lorsque mon père me donnait des fessées, les fesses à l’air, je crois que j’y prenais autant de souffrances que de plaisirs. Déjà à quatorze ans, alors que mes petits seins naissaient de jour en jour, je prenais quelquefois le malin plaisir à faire des bêtises pour être corrigée.
J’attendais souvent que mon père ait pris sa douche, enfile son peignoir et s’affale sur le canapé face au téléviseur. Alors qu’il regardait un match de football ou un reportage animalier, je me mettais à passer devant lui, une fois, deux fois, dix fois.
Malgré son agacement, je passais et repassais jusqu’à ce qu’il s’énerve vraiment en me saisissant par le bras pour me mettre à plat ventre sur ses genoux, qu’il baisse ma petite culotte et commence ses douces-violentes claques. Le contact de mon ventre, de mes cuisses et de mon Mont de Vénus sur ses cuisses musclées et poilues m’excitaient. A chaque claque, mon sexe frottait agréablement sur lui et je réalisais qu’une douce humidité m’envahissait. Je ne pense pas que mon père se rendait
compte de mon émoi car, malgré ce petit bonheur, il frappait fort et je pleurais à chaudes larmes. Après cette correction bien méritée, mon père relevait mon slip et attendait que je vienne me blottir contre lui pour me faire pardonner. Même si je lui en voulais et que mes fesses étaient en feu, j’appréciais cet instant où il me serrait contre lui et je m’endormais sur ses cuisses.
En dépit de tous ses efforts, mon père ne comblait pas toute la tendresse que ma mère m’avait offerte. De mon plus lointain souvenir, ma mère m’avait toujours appelée sa princesse, sa fée, son ange. A sa mort, il y a deux ans, lors d’un accident de voiture, mon père avait refusé l’aide de ses frères et sœurs, de sa belle famille et même de papy et mamie. Si la disparition de son épouse chérie le meurtrissait, il mettait un point d’honneur à élever seul sa fille unique.
Depuis cette triste journée, il avait aménagé son activité professionnelle pour m’emmener au collège et revenir me chercher. Il abandonnait son poste de responsable de service en logistique pour un emploi d’agent administratif dans la même société. Ses horaires étaient parfaitement calés sur les miens, il commençait son travail à 8h30 pour terminer à 16h.
Mes copines de classe m’enviaient, me disant que mon père était beau, athlétique, jeune et possédait une belle voiture. J’étais fière de ces remarques mais je trouvais notre Jaguar XJR un peu vieillotte. En revanche, je remarquais que mon père avait un succès fou avec les filles et les femmes.
Une fois, alors qu’il m’attendait devant le collège pendant que je discutais avec une amie, trois mères de famille le regardaient et la première d’entre-elles disait aux autres :
– Tu as vu cet Apollon ! Je me ferais bien prendre en levrette !
– Moi, c’est comme il veut, quand il veut et où il veut ! renchérissait la seconde.
– Au secours ! Je veux qu’il me prenne là, sur le capot de sa Jague ! Qu’il me suce, qu’il me domine… concluait la troisième.
En passant près d’elles, je les dévisageais, comme pour leur faire comprendre qu’il était à moi, à moi seule. Si une pointe de jalousie me titillait, j’étais ravie que mon père plaise autant à de vraies femmes qu’à des gamines comme moi. Cependant, un mot avait particulièrement retenu mon attention : « dominer ». Ce mot, ma mère le prononçait souvent à l’encontre de mon père « Je veux que tu me domines… Domines-moi… ».
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