Au Cap d’Agde
Juin 1980
Je m’appelle Éva et je vais beaucoup parler de mes fesses. Mais ne croyez pas que je fasse une fixation sur cette partie de mon corps, ce sont les Messieurs qui s’intéressent spécialement à elles. Moi, je suis nettement moins emballée. J’aurais préféré que ce soit un peu plus équilibré, un peu moins de fesses et un peu plus de seins que du 85 B. Un ami m’a dit un jour « Tu pourrais jouer au volley avec des Brésiliennes sur la plage d’Ipanema, ce sont tes fesses qu’on regardera ». C’est trop gentil et c’est même trop, tout court. Entendons-nous, j’ai de belles fesses… mais un peu moins bombées, ce serait largement aussi bien !
Seul avantage, et non des moindres, ça plaît énormément aux hommes. Sinon, physiquement, je ne suis pas mal… et même mieux que ça. Il paraît que je suis carrément séduisante, malgré mes petits seins et mes grosses fesses. Je suis blonde avec de grands yeux gris, grâce à ma grand-mère Suédoise.
Je n’ai jamais connu mon père, j’ai même l’impression que ma mère ne sait carrément plus qui c’est. Elle a 38 ans et elle est belle. C’est d’elle que je tiens ma taille mince et mes fesses bombées.
Ma mère est une servante. On dit qu’il n’y a pas de sots métiers, mais certains sont quand même plus glorieux que d’autres. Elle travaille depuis une quinzaine d’années pour la même famille. Je la connais bien, puisque, le mercredi après-midi, je devais rejoindre ma mère pour l’aider à faire la lessive et à la pendre.
Ses patrons ne sont pas méchants, mais ce sont de vrais patrons. Il y a Monsieur, Madame, Monsieur Louis et Mademoiselle Évelyne, c’est comme ça que je devais aussi les appeler, quand j’allais aider ma mère. Ils ne se gênaient pas pour me dire : « Éva, apporte-moi un Coca » ou « On a sonné, va ouvrir ». Quand je m’en plaignais un peu à ma mère (après tout, ce n’est pas moi la bonne) elle me disait « quelle importance… ».
Les patrons de ma mère tiennent beaucoup aux usages : uniforme, révérence, sonnette pour appeler la servante… toute la panoplie.
Je dois avouer que je trouve ma mère sexy dans son uniforme, avec son tablier blanc. Ses fesses sont bien mises en valeur, surtout quand elle nettoie à genoux. Disons que j’ai des sentiments ambigus en ce qui concerne son travail. Jouer à être la bonne, oui, en être une, certainement pas.
Je me suis toujours dit : « Je serai médecin ou avocate. Je gagnerai beaucoup d’argent et c’est moi qui aurai une bonne. »
Hélas, je n’ai pas brillé dans les études. Je viens d’avoir péniblement mon bac.
Pour échapper à ma condition de prolétaire, il me reste les rencontres. Ce n’est pas convenable, mais je ne suis pas farouche… du tout et je plais aux hommes.
Cet été, ma mère devait partir au Touquet avec ses patrons. J’ai décidé de partir seule dans le midi et plus spécialement au Cap d’Agde. Je m’imaginais nue, sur la plage, me faisant draguer par de riches jeunes gens. Je ne comptais pas rester seule longtemps et j’allais me servir de ce que j’ai de mieux, mes fesses. Mes petits moyens m’ont obligée à faire le voyage en car.
Paris-Marseille, c’est 12 h. Ensuite, j’ai pris un autre car pour Béziers et un dernier pour le cap d’Agde. Quel voyage ! Bien sûr, on m’a draguée pendant ce voyage, j’ai même flirté pour passer le temps… Ce n’est pas que j’ai le feu au cul, mais je ne suis pas une ville fortifiée qui ne se rendra jamais : si un homme me plaît, je suis le genre de ville qui va lui remettre les clés en disant « bienvenue, étranger. »
Dans la vie, je ne me laisse pas faire, mais sexuellement, ce n’est pas du tout la même chose. Je l’ai su très tôt. À une époque où je ne savais ni lire ni écrire, ou à peine, j’ai vu un film à la télé du genre « Les mille et une nuits » dans lequel il y avait des esclaves obligées d’obéir, sous la menace du fouet. Ça m’a tellement impressionnée que j’ai voulu écrire le mot « esclave ». Je savais déjà écrire un S, alors j’ai demandé à un oncle comment on écrit « clave » pour faire s-clave. Il m’a répondu « ça n’existe pas ». Depuis lors, dans mes rêveries, je suis une esclave dans un harem. Avec un partenaire, presque sans m’en rendre compte, je me retrouve à genoux ou à tendre mes poignets croisés pour qu’il maintienne fermement son… esclave.
Dès que je suis sortie du lit, je redeviens « normale », même exigeante par moment !
Bref, je suis au Cap d’Agde avec mon sac à dos. Je vais dans le village naturiste et je me déshabille dans un coin. C’est vite fait, je n’ai qu’un mini-short en jean et un tee-shirt.
Quelle impression délicieuse… Le vent léger fait se dresser la pointe de mes seins et ébouriffe les poils de mon minou. Je me promène, émue, dans le village. Presque tout le monde est nu. Ceux qui sont habillés doivent être des ouvriers venus faire un travail dans le village. Les policiers aussi, je suppose. Il y a de tout : des beaux, des moches, des minces, des gros, mais dans l’ensemble, pas mal de belles filles. La concurrence va être rude.
Presque toutes les femmes ont la chatte épilée ou au moins toilettée, je dénote avec mon minou en friche !
Dans la galerie marchande, tout le monde est nu. Même les femmes dans les fauteuils du coiffeur.
Première chose à faire : trouver un petit hôtel bon marché.
J’entre dans un magasin de journaux et je m’adresse à la grosse dame blonde et nue, d’une cinquantaine d’années, en lui disant :
— Pardon madame, je viens d’arriver et je cherche une chambre pas trop chère.
Avec un fort du Midi, elle me répond :
— Malheur, pitchounette ! Tout est hors de prix, ici. Tu dois aller à Agde ville, ou encore mieux, à Béziers.
Je prends ma mine d’esclave du harem qui a peur de se faire fouetter pour lui demander :
— Et du travail, Madame, vous croyez que je pourrais en trouver ?
Elle me regarde en hochant la tête :
— Mignonne comme tu es, c’est possible… Tu pourrais être serveuse.
Pfff… serveuse ça ressemble fort à bonniche, mais bon :
— Oui Madame, certainement.
Elle écrit une adresse sur un morceau de papier avant de me dire :
— C’est mon beau frère, tu peux lui expliquer que tu viens de la part de Mireille.
Je la remercie grandement. Elle m’indique le chemin, puis m’embrasse sur la joue, ses gros seins contre ma poitrine menue, en disant :
— Bonne chance pitchounette.
Je me retrouve dans le village. Oh ! Tout le monde est nu et… Oh, moi aussi !
Je me rends à l’adresse de la dame. C’est le long d’un canal. Il s’agit d’un restaurant qui s’appelle « Chez Bruno ». Il y a aussi une terrasse vers l’avant et on entre d’abord dans un bar.
J’entre. Il y a là un gros moustachu d’une cinquantaine d’années derrière le comptoir et une dizaine de clients qui doivent être des gens d’ici. Des ouvriers, ou des marins qui s’occupent des bateaux. Ils sont nombreux sur le canal, devant nous. Ce qui est surprenant, c’est qu’ils ont tous des vêtements. Moi, je suis nue comme un lombric le jour de sa naissance au milieu d’une dizaine d’hommes habillés.
Je lui dis :
— Bonjour Monsieur. Je viens de la part de Mireille du tabac-journaux.
— Oui, c’est ma belle-sœur. Tu veux retenir une table pour ce soir ?
Je suis devant le bar, face au patron, et je sens des dizaines d’yeux posés sur mes fesses… C’est gênant et troublant.
— Elle m’a dit que vous cherchiez une serveuse.
— Oui, j’ai une serveuse qui m’a lâché. Tu as déjà travaillé dans la restauration ?
Pas la peine de mentir !
— Non monsieur, mais je suis motivée et je travaillerai dur.
Un client derrière moi fait remarquer :
— Elle n’a pas d’expérience, mais elle a mieux, tourne-toi petite et montre ton dos au patron.
Je comprends très bien ce qu’il veut dire. En rougissant de nouveau, je me retourne.
Le patron fait « fffwwwwwiiiii », il siffle, quoi ! Il dit :
— C’est vrai que tes fesses, ça vaut tous les certificats.
Tout le monde rigole. Enfin, moi, à moitié.
— D’accord, je te prends à l’essai.
— Merci beaucoup…
— Attends. Le travail est dur. Tu devras aider au nettoyage de 10 à 11 h avec les autres, puis faire le service, ici, dans le bar et sur la terrasse de 11 h à minuit.
Ah oui, c’est quand même 14 h de travail ! Et du nettoyage comme ma mère ! Du nettoyage toute nue, ça doit être très spécial ! Mais quel autre boulot pourrais-je trouver ? Et puis… j’essaie de trouver des raisons d’accepter, je ferai des rencontres…
Ce qui serait décisif, c’est qu’il puisse me loger.
Je lui dis :
— Je dois aussi trouver une chambre, pas chère.
Un des clients me dit :
— Tu peux venir chez moi, j’ai un grand lit.
Gros rires.
Je suis consciente, à nouveau, qu’ils regardent tous mes fesses.
— Il y a une petite chambre ici, tu peux la partager avec une autre serveuse.
Dans ces conditions…
Je lui tends la main, paume vers le haut en disant :
— Je suis votre nouvelle serveuse.
Il tape sur ma paume. On a conclu l’affaire, comme des marchands de chevaux…
Un client lui dit :
— Elle peut commencer tout de suite, Bruno ? On lui donnera des conseils.
— D’accord. Dépose ton sac ici, petite.
Je le dépose et sans mon sac, je me sens vraiment nue au milieu de tous ces hommes.
Le patron me dit :
— Tu t’appelles comment ?
— Éva, Monsieur.
Aussitôt un des clients m’appelle :
— Éva, apporte-moi un petit Ricard, mon petit.
— Et moi, un paquet de chips, Éva.
— Et un perroquet.
Bon, Éva, bouge-toi le cul ! Je vais derrière le comptoir, je prends un petit verre et je demande au patron :
— C’est bien les verres pour le pastis ?
— Oui.
Je prends la bouteille de Ricard, je la renverse, la mesure se remplit et je la verse dans le verre. J’ouvre le frigo. Le patron me montre où sont les glaçons.
J’en mets deux dans le verre et je remplis une petite carafe, d’eau. Je place le tout sur le plateau, que je tiens à une main par en dessous. Mes fesses et moi, on apporte la conso.
Les clients m’applaudissent.
Je salue en m’inclinant, montrant à nouveau au patron à quel point je suis faite pour ce métier. Puis, me tournant vers lui, je salue à nouveau, le dos tourné aux clients. Je suis applaudie de plus belle. C’est trop facile, si j’étais plus souple, j’embrasserais mes fesses sur les deux joues !
D’accord, serveuse, ça ressemble fort à servante. Mais là, je suis sur un petit nuage. Il ne me manque qu’un beau jeune homme riche dans une belle voiture.
Je vais apporter les chips, le perroquet (un pastis avec du sirop de menthe) et le ballon de rosé.
Le patron me donne une ceinture avec une petite sacoche pour remettre la monnaie. Même avec cette sacoche à la taille, je me sens très nue. Je suis émue, pour ne pas dire humide…
Bon, je me doute que le patron ne m’a pas engagée juste pour mes beaux yeux et mes belles fesses, il a sûrement des idées derrière la tête. Ce soir, je risque bien de passer à la casserole. Il ne me plaît pas, mais rien n’est parfait et puis il a l’air sympa. Alors, il y a un truc : la levrette ! Ni vu ni connu, je pourrai m’imaginer que c’est un riche play-boy qui me baise.
Il est obligé de m’expliquer beaucoup de choses, mais il est gentil et puis ses clients sont contents, donc lui aussi.
J’ai la chance d’être… un peu exhibitionniste. Ce que j’aime bien, c’est faire comme si je ne me rends pas compte de mon indécence. Par exemple, les manches de mon tee-shirt sont très larges et dans certains mouvements, on aperçoit mon opulente poitrine (!) ou alors, j’ai les jambes écartées et je ne me rends pas compte qu’on voit ma culotte… ou même davantage, si j’ai oublié d’en mettre une.
Les clients aiment me voir aller et venir. Tout ce qu’une paire de fesses peut faire…
Je remarque vite que les clients sont devenus maladroits ! Ils laissent par exemple tomber des cuillers et même des pièces de monnaie. Je me précipite pour ramasser, en ne pliant pas trop les jambes. Là, ils ont évidemment une vue panoramique sur la pleine lune, la mienne en l’occurrence. Et même, ils n’ont plus de doutes, je suis bien une fille. Mais quand ce sont des pièces qui sont tombées, elles sont évidemment pour moi.
Le patron me dit :
— Ici, c’est des potes, on s’amuse. Mais sur la terrasse, il y a surtout des touristes, ne leur montre pas trop ta chatte.
Un peu rouge, je réponds :
— Oui, Monsieur.
— Et, puis, Éva…
Il montre mon minou du doit :
— Il va falloir passer tout « ça » à la débroussailleuse.
Je n’avais pas pensé à ça… J’aime bien les poils et j’ai tendance à avoir la chatte et même les aisselles… en friche.
Les clients s’amusent, évidemment. Il y a en a qui me dit :
— Tu vas te sentir toute nue sans ta fourrure.
C’est vrai !
Un autre :
— Alors, demain, on verra ta petite fente ?
Le patron intervient :
— Eh les gars, mollo !
Mais il s’amuse autant que les autres.
Je lui dis :
— Je vais devoir me raser ?
— Non, t’épiler ou le faire avec une crème dépilatoire. Aïcha va s’en occuper. Tu partages sa chambre.
Je lui dis :
— Je pensais que les naturistes aimaient être nature.
— C’est vrai, mais pas pour se faire servir à table. Ils vont avoir peur de retrouver un poil de chatte dans leur bouillabaisse.
Logique.
Deux clients s’en vont en me laissant de beaux pourboires, c’est cool.
Le patron me dit :
— Tu sais, la coutume veut que les serveurs et serveuses se partagent les pourboires.
— Oui, bien sûr.
Je vois arriver une belle fille nue. C’est Aïcha.
Le patron lui dit :
— Voici Éva qui remplace Odette.
On s’embrasse
— Bonjour Éva.
— Bonjour Aïcha.
Elle est plus grande que moi avec de plus gros seins, naturellement, et son pubis est aussi lisse qu’un savon mouillé.
De son côté, elle m’examine et dit :
— Tu es mignonne, mais…
Elle a les yeux sur mon pubis, puis elle regarde le patron. Il lui demande :
— Tu t’en charges ?
— Oui, viens avec moi.
On monte jusqu’à une petite chambre. Il y a un lit moyen et un lavabo. Pas d’armoire.
Elle me dit :
— Montre-moi tes aisselles.
Je lève les bras bien haut et croise les poignets. Très symbolique comme position, pour moi.
Elle me met de la crème avec une spatule.
Elle me dit :
— Il faut que ça pose. On va faire ta chatte en attendant.
Elle met un essuie de toilette sur le lit. Je me couche, les jambes bien écartées.
Elle regarde et s’exclame :
— Quelle touffe ! Tu vas voir, ce sera hyper sensible une fois épilé. Quelque chose te frôle, tu jouis !
Je la regarde avec des grands yeux. Elle dit :
— C’est une image. Mais faire l’amour quand on vient de se faire épiler, c’est une expérience à faire.
Elle me met plein de crème. Ouch ! C’est que, même avec des poils, je suis hyper sensible.
Là aussi, ça doit poser 5 minutes.
Je lève mes bras à nouveau et elle enlève la crème et les poils avec une spatule.
Adieu, mes beaux poils !
Ensuite le minou. Elle enlève la crème sur le pubis, puis ceux qui s’égaraient un peu à l’intérieur des cuisses. Ensuite, elle me prend par les grandes lèvres.
Je fais :
— Oooohhh !
— Tu es très sensible…
— Ben oui… à cet endroit-là…
Elle tire bien dessus pour enlever toute la crème, je mords sur ma lèvre.
— Tu es vraiment très sensible…
— Pardon…
— Faut pas t’excuser, c’est bien d’avoir le sang chaud.
Comme je me tortille un peu, elle ajoute :
— Même très, très chaud !
Après avoir tout enlevé, elle me rince avec un gant de toilette.
Sans poils, c’est vrai que… c’est trop ! Elle se rend compte que je suis de plus en plus excitée.
Elle rigole, puis met le gant de toilette sous l’eau froide en disant :
— C’est mieux comme ça, hein.
— Oui, pardon, mais c’est tellement… sensible…
Elle donne une petite tape sur ma chatte en annonçant :
— Et voilà, toute propre.
Je monte sur une chaise pour me regarder dans le petit miroir.
— Oh ! C’est indécent.
J’ai autant de poils qu’à 5 ans. Comme je suis mince, on voit le début de mes lèvres et j’ai même l’impression qu’on aperçoit le léger renflement du clitoris.
— C’est vraiment gentil de le faire. Dis, le patron a l’air sympa… est ce qu’il faut… passer à la casserole ?
Elle hausse les épaules, puis m’explique :
— Tu sais ce que c’est. Mais il n’est pas exigeant. Tous les jours, l’une de nous lui taille une pipe. Il appelle ça le droit de cuissage, même si ça n’a pas beaucoup de rapport avec nos cuisses. En contrepartie, moi qui ne suis pas tout à fait en règle, il arrange ça. Tu sais, les patrons… Ça te dérange ?
— Non, pas trop, je m’y attendais.
Elle me dit :
— Viens, on descend.
À chaque pas dans les escaliers, mes cuisses compressent un peu ma chatte et ça me fait un de ces effets !
Arrivées en bas, je lui dis :
— Le début de ma fente se voit fort, je suis gênée.
— Normal, moi aussi, au début, j’étais très mal à l’aise.
On va dans le bar et là, une douzaine d’hommes, c’est dire 24 yeux, sont fixés sur ma chatte.
Chacun y va de son petit commentaire :
— Oh ! pauvre petite bête, où est sa fourrure ?
— Elle va attraper un rhume.
— On va prévenir la SPA.
Ils s’amusent bien.
Je leur dis :
— Je suis vraiment gênée.
Un client me dit :
— C’est vrai que tu es terriblement indécente.
— Faut pas me dire ça !
— Mais non, je rigole, tu es mignonne comme tout. Surtout quand tu vas te baisser pour ramasser un truc par terre.
Je n’avais même pas pensé à ça !
Le jeu, par la suite, c’est bien sûr de laisser tomber un truc. À ce rythme-là, je vais finir par avoir mal au dos. Donc je profite de ce que le patron est allé chercher quelque chose à la cave pour leur demander :
— Si je vous le montre, vous arrêtez de tout faire tomber ?
— OUIIIII !!
Bon, je leur tourne le dos, écarte bien les cuisses, puis j’enlève un peu de poussière sur mon pied gauche, et ensuite sur mon pied droit.
Alors là, il y a des exclamations, des coups de sifflet, des bravos, des « vive la chatte d’Éva ! ».
J’entends le patron qui remonte, je vais aussitôt enlever un verre vide.
Il leur demande :
— Qu’est ce que vous avez à gueuler, les gars ?
— On parlait pétanque.
Ayant entendu « Vive la chatte d’Éva », il se tourne vers moi :
— Tu leur as montré ta chatte !
— Mais non M’sieur, j’ai rien fait.
— C’est vrai Bruno, elle n’a rien fait, cette petite !
Il grommelle un peu, mais je suis sûre que ça l’amuse.
Les clients qui doivent partir me laissent de beaux pourboires.
Il y en a qui me dit :
— C’est pour toi. Et merci pour le magnifique spectacle.
Là, je me mets à rire :
— Merci, vous êtes vraiment gentil, mais c’est juste une chatte, il y en partout ici.
— Une chatte et un super cul.
C’est sans doute vrai.
Il avance timidement la main. Le patron ne peut pas voir, je tends les fesses.
Ça devient vite une habitude. En douce, ils me caressent tous les fesses. Si on peut faire plaisir… Le seul problème, c’est que j’ai bientôt un nid de fourmis rouges dans la culotte, que je n’ai pas ! Faut que je calme toutes ces bêtes, ma chatte et les fourmis.
Je dis au patron :
— Je peux aller faire pipi ?
— Bien sûr.
Je vais aux toilettes, donne un bisou à mon médius droit, je l’aime.
En trois minutes, je jouis. Ouf, c’était indispensable !
En sortant des toilettes, je croise Aïcha qui s’occupe du restaurant. Je deviens toute rouge.
Elle est surprise et me dit :
— Qu’est-ce qui t’arrive ?
Et puis, elle comprend et rigole :
— Trop sensible, hein ?
— … Oui…
Je suis calmée, les fourmis rouges ont déménagé et ma chatte sommeille en ronronnant.
Je reprends mon service.
À condition d’aller de temps en temps aux toilettes, je sens qu’on va bien se plaire ici, ma chatte et moi.
Mademoiselle Chris.
Vers le soir, je fais la connaissance de la belle-fille de Bruno.
Aïcha me dit :
— C’est elle, la patronne. Elle s’appelle Chris, mais on dit « Mademoiselle » ou « patronne ».
Pour le moment, elle est à l’entrée pour accueillir les clients. Elle est blonde, mais certainement décolorée. Elle doit avoir mon âge et elle est jolie. Et bien sûr, totalement dénudée. Mes yeux descendent aussitôt vers son pubis. Je suis sûre qu’elle a une chatte bien noire, quand elle n’est pas toilettée.
Je lui dis sur un ton très poli :
— Bonsoir Mademoiselle, je m’appelle Éva, votre beau-père m’a engagée et…
Elle me regarde bien dans les yeux et termine ma phrase :
— Et tu n’as aucune d’expérience… Alors, pour compenser, tu montres complaisamment ta chatte aux clients.
Son ton est très ferme.
Bien sûr, je deviens toute rouge, et je baisse même les yeux en bredouillant :
— Euh… c’est la première fois que… mais je vais…
— Du moment que les clients et mon père sont contents, tu peux même servir à quatre pattes pour moi.
Sous son regard, je me retrouve dans le harem.
Elle remarque mon trouble. Cette fille a même l’air de trouver ça très amusant.
Oui, mais je suis nue, même plus que nue, puisque je n’ai plus un poil sur le minou, devant une femme également nue, qui a le regard et le ton qui me touchent. Ici, entre les cuisses. Oui, là où c’est devenu aussi lisse que sensible.
A-t-elle compris ce qui se passe ? Assurément, puisqu’elle me dit :
— Tu fais bien tout ce qu’on te dit ?
— Oui, Mademoiselle.
— C’est parfait, j’aime bien les filles obéissantes.
Voilà, voilà… Dur de jouer à être une guerrière quand, à l’intérieur, on est une esclave. Nue, en plus !
Elle m’annonce :
— Aïcha va t’expliquer ce que tu dois faire.
Elle regarde mon bas-ventre et dit :
— C’est elle qui t’a épilée ?
— Oui, Mademoiselle.
Elle pose le dos de sa main sur mon pubis :
— C’est très sensible au début, hein ?
J’en perds presque la voix ! Je finis par bredouiller :
— Oh… euh… oui, très, très…
— Une seule solution, au début : aller se masturber aux toilettes.
Je prends une teinte de rouge supplémentaire. Elle sait ?
Sa main quitte mon pubis, parce que des clients arrivent.
Je peux bouger.
Aïcha a assisté à la scène. Elle me dit :
— Elle t’a mise mal à l’aise ?
— Ben, quand même, sa main qui restait à cet endroit-là…
— T’es trop sensible. Viens, je vais te présenter aux autres.
Il y a deux serveuses de plus pour le restaurant, dont Helena, une fille de l’Est. Elle est occupée à placer des corbeilles de pain sur les tables. Suzy, qui est de Béziers est en congé aujourd’hui.
Helena et moi, on s’embrasse.
Elle me dit :
— Ravie que tu sois là.
Elle a un accent russe et l’air sympa.
Je ne peux pas m’empêcher de regarder son pubis pour voir si ses grandes lèvres sont aussi apparentes que chez moi.
Elle rit et me dit :
— Au début, on fait toutes ça.
Les clients du restaurant arrivent.
Aïcha me donne un conseil :
— Tu devrais retourner au bar.
Elle ajoute :
— Ne te laisse pas faire par les clients et leurs mains baladeuses.
— Non, bien sûr.
Elle ajoute plus bas :
— Sauf s’ils te donnent un gros pourboire.
Une main aux fesses contre un gros pourboire, c’est ce que je pratique déjà.
Je continue à être très troublée par ma nudité, en étant entourée de gens habillés. D’autant plus que ma chatte est terriblement sensible. Je ne dois surtout pas frôler quelque chose, comme me l’a dit Aïcha. J’ai l’impression que mon minou a doublé de volume et je regarde parfois le début de mes petites lèvres, qui saillent d’une façon obscène en haut de ma fente. Je sens d’ailleurs que les bouts de mes seins sont durs et que je suis déjà redevenue humide.
Néanmoins, je suis rapidement prise par le service
Un homme âgé me donne un gros pourboire en disant :
— En te remerciant pour le spectacle.
— Le spectacle, Monsieur ?
— Ton cul est un ravissement !
C’est fort, ça, un ravissement.
Je lui réponds :
— Mon cul vous remercie du fond du cœur pour votre générosité.
Ça le fait rire.
Oh ! Je laisse tomber le billet qu’il m’a donné. Je me retourne et me penche pour le ramasser.
Je l’entends murmurer :
— Un ravissement…
Pour une fille légèrement exhibitionniste, genre « je ne me rends pas compte que je montre tout », c’est vraiment le pied, serveuse nue.
Je reçois des pourboires et des compliments, ce qui n’empêche que c’est un travail réellement fatiguant.
Je dois servir les touristes en terrasse et les « locaux » dans le bar.
Dehors, il y a des enfants et ça me semble vraiment indécent d’être toute nue devant eux (surtout épilée). Décidément, je n’ai pas « l’esprit naturiste ».
Un peu avant minuit, le patron annonce qu’on va fermer. Plusieurs habitués m’embrassent.
Quand tout le monde est parti, on doit encore faire la caisse et partager les pourboires.
On est trois filles Aïcha, Helena et moi. Nues, on est là à se partager des billets et de la monnaie. Je pense qu’on est un peu comme des putes dans un bordel. Sauf que là, c’est « Madame » qui encaisserait.
Les notes du restaurant étant plus élevées, les filles reçoivent de plus gros pourboires, mais les miens sont à peu près équivalents. Elles sont contentes, la fille que je remplace faisait moins. Sans doute ramassait-elle les choses par terre avec moins de… grâce que moi.
Je bâille… Ce boulot m’a crevée.
On se dit « bonne nuit » et je monte avec Aïcha.
Sans me démaquiller, je m’écroule sur le lit.
Aïcha me rejoint. Il fait très chaud, sa cuisse moite est contre la mienne. Je m’endors…
Je rêve… Chris est habillée de cuir, elle tient un fouet et moi, je pose mes lèvres sur sa botte en bredouillant que je ne fais pas exprès de montrer ma chatte.
Le lendemain, je suis réveillée par des bruits d’eau.
Aïcha se rince le visage dans le petit lavabo.
Je lui demande :
— Bonjour Aïcha, bien dormi ?
— Salut, oui, merci. Toi, tu as rêvé et même parlé.
Ouch ! Qu’est ce que j’ai dit ? J’évite de poser la question, mais elle continue :
— Il était question de harem et de fouet.
— Je devais faire un cauchemar…
— Oui, sans doute. Dis, on ne se lave pas ici, maintenant. Après le nettoyage, on prendra une douche.
Je lui demande :
— C’est dur, le nettoyage ?
— Il faut que ce soit impeccable, c’est Chris qui supervise et elle peut être garce, comme tu as vu.
Oui, j’ai vu…
On descend, nues. Pour nettoyer, c’est évidemment assez spécial, mais il fait très chaud et ça ne sert à rien de transpirer dans des vêtements. Et puis, c’est un village naturiste.
Elle me dit :
— Tu vas voir, les chiottes, ce sera pour moi et sans doute pour toi.
— Ah ! pourquoi ?
— Toi, parce que tu es nouvelle et moi, parce que les autres ne veulent pas le faire.
— C’est pas juste.
— Sans doute, mais bon…
Elle soupire, fataliste.
On déjeune tous à une grande table dans la cuisine. Il y a de la baguette toute fraîche, des pains au chocolat, des croissants, des confitures et du café. Cool, j’ai vraiment faim.
Hier soir, on s’est relayées pour manger un gros sandwich debout dans un coin.
Chris, la patronne, arrive. Elle décide de ce que chacune devra faire.
Elle annonce :
— Aïcha et Ada (Éva !) vont nettoyer les chiottes. Ada (Éva !) parce qu’elle est nouvelle et qu’avec le cul qu’elle a, les chiottes, c’est tout indiqué.
Personne ne rit à sa blague stupide, mais elle s’en fout complètement. Elle agit en complète désinvolture. Elle ferait une bonne… Non, j’arrête de penser à ça !
A suivre.
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